C'est avec appréhension que j'attend le départ sur la ligne, je me positionne derrière le ballon des 4h30, (putin 4h30) car c'est environ le temps que je pense réaliser sans véritable entrainement derrière moi. J'ai mis ma ceinture avec mes 4 bidons d'ISOSTAR, du gel et du sucre dans la poche et surtout mon balladeur MP3 pour me tenir compagnie dans cet effort surhumain.
Le starter lance le départ du Marathon , j'essaie de me faufiler à hauteur du ballon pour essayer de garder un rythme régulier et pas trop élevé. Il fait déjà chaud à 9h du matin.
C'est parti dans les rues de LYON le long de l'Avenue Leclerc, rue des Girondins, Boulevard Yves Farges, Rue Pré Gaudy et grande ligne droite Avenue Jean Jaurès, je suis en avance sur mes prévisions de 6min au kilomètre , je grapille des secondes, Avenue Tony Garnier et Jean Bouin.
Arrive le premier ravitaillement, je prend de l'eau, du sucre une barre céréale , j'ai de bonnes sensations pour le moment pourvu que ça dure, mais j'ai la sensation de partir trop vite.
On tourne autour de la plaine des jeux à Gerland, On revient sur Jean Bouin et on entre dans le stade de Gerland , on remont vers la ligne de départ où l'on croise les premiers qui galopent comme des gazelles. parcours autour du départ et on arrive Pont Pasteur. Je suis toujours bien pas mal aux jambes. On enquille Cours Charlemagne, Rue Bichat, Quai Rambaud et on franchit les 15 km au Quai Tilstit.
Ravitaillement Place Bellecour, toujours sucre banane et eau puis on arrive Quai Gailleton, Quai Claude Bernard, Rue de la Barre, rue de la république, Rue Serlin, Pont Morand jusqu'à l'Avenue de Grande Bretagne et enfin le ravitaillement salvateur 20 km de torchés.
Puis le juge de pais se profile le parcours dans le parc de la tête d'Or autour du Quai Charles de Gaulle. A la sortie du parc 27 km ont été avalés et là psychologiquement c'est terrible tu te dis qu'il en reste 15 alors que le mal de jambe grandit, au niveau pulsations ça va mais j'ai les jambes en plomb , je m'arrête pour bien me ravitailler et j'ai du mal à repartir mes muscles sont meurtris.
On passe sur l'ancien BOULEVARD LAURENT BONNEVAY derrière le campus de la Doua on franchit les 30 km et surgit Alain mon collègue en VTT, il me pousse à tenir car ça devient dur, Yohan part car il a de bonnes sensations. Là je commence à voir la souffrance sur le visage des gens certains marchent pas moi je me force à courir je prend aux ravitaillements du gel tous les 5 km pour me donner plus d'énergie mais c'est terrible je souffre et les ampoules pointent le bout du nez. Vais je finir ? Avec l'aide d'Alain ça ira !!
les km s'égrennent doucement chaque panneau est une délivrance mais qu'ils sont longs à apparaitre. Le long du bs port du Rhône, c'est magnifique !! mais quelle chaleur je suinte à grosses gouttes, j'essaie de bien me ravitailler pour ne pas exploser . Du 30° au 40° km c'est le calvaire absolu, le mur de Huy, je suis onligé de m'arrêter marcher un peu et surtout de m'étirer car je n'en peux plus,
Enfin la rue Pierre de Coubertin puis le parc de Gerland, la vue du panneau 40km me donne un coup de fouet , je ne cesse de boire car la chaleur est terrible.
Les 2 derniers km à l'intérieur de la plaine des jeux de Gerland me semblent infinis, mais à la sortie de la plaine des jeux la vue de l'arche d'arrivée me pousse à finir, je regarde ma montre qui a dépassé les 4h25, je suis dans mes prévisions , j'allonge la foulée et la délivrance la ligne d'arrivée !!
Je suis cuit mes muscles sont tétanisés, j'arrive même pas à m'étirer mais il le faut , j'ai les pieds en feu. Yohan m'attend et me donne son temsp : 4h05 bien mais il est plus affuté que moi avec mes 80 kg, j'ai quand même terminé c'est le principal.
VENI VIDI VICI, place maintenant à la cochonailleet un verre de beaujolais pour me récompenser.
Ca c'est fait mais quelle souffrance !!
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1 commentaire:
t es trop fort...
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